Dimanche 30 juin rendez-vous avec l'Orchestre Symphonique du Sud Ouest pour un concert sur le Requiem de Mozart
La messe de Requiem en ré mineur de Wolfgang Amadeus Mozart a été composée en 1791, la dernière année de sa vie. A cette époque, Mozart composait ce Requiem un peu à contrecœur, pensant à juste titre qu’il le composait pour lui. Même s’il on sait qu’il n’a pas pu l’achever complètement, plus des deux tiers ont été écrits par lui. Ce serait apparemment Süsmayer qui aurait fini l’œuvre de son maître en utilisant de petits bouts de papiers laissés par Mozart. Cette œuvre possède une charge émotionnelle immense qui en fait un chef d’œuvre les plus joués dans le monde.
L’orchestre symphonique du Sud-Ouest et de son directeur B. Salles
Fondé en 2007, l’Orchestre Symphonique du Sud-Ouest (OSSO) est pour la plupart essentiellement composé de musiciens amateurs. La mission de l’OSSO est la diffusion de la musique classique sous toutes ses formes dans le grand Sud-Ouest.
L’OSSO est dirigé par Bernard Salles qui est à la fois donc chef d’orchestre, contrebassiste et compositeur. Il a commencé ses études musicales à Perpignan puis a continué au Conservatoire de Versailles. Il devenait ensuite professeur de contrebasse avant d’intégrer les plus grands orchestres français tels que l’Orchestre National de France et l’Orchestre de Paris. Compositeur réputé, il écrit chaque année une pièce pour l’OSSO.
Des solistes et des chœurs pour accompagner
L’OSSO sera accompagné par deux chœurs. Le chœur Vocanti, du Pays Basque, formé d’une vingtaine de chanteurs et dirigé par Philippe Mendes. Le chœur Ananda, des Landes, formé de 45 choristes. La scène sera également occupée par une soprano Isabelle Castillon, issue du Conservatoire de Bayonne ; Maela Vergnes, mezzo-soprano ; Sébastien Paulini, ténor ; Jean Joseph Brie, basse et Jean Luc Badault, récitant.
Les paroles seront dites par le récitant en araméen, la langue du Christ. L’orchestration reprend celle du Requiem de Mozart : 2 cors de basset, 2 bassons, 2 trompettes, 3 trombones, percussions et cordes. La pièce comprend 7 mouvements correspondant aux 7 paroles prononcées par le Christ sur la croix. Tous les mouvements sont lents et méditatifs, à l’exception du 2ème qui utilise un tempo rapide avec accélération.
Bernard Salles a essayé de transcrire au moyen de la musique ce qu’il a ressenti à la lecture de ces paroles et à la vue du « Dévot Christ de Perpignan » dont il dit : «Cette sculpture, oh combien saisissante, montre de façon très réaliste, non pas un visage apaisé, mais un homme dont tout le corps exhale la souffrance d’un des pires supplices de l’Antiquité : la crucifixion ».
+ d’infos et résas : http://www.urrugne-tourisme.com/fr/reserver-en-ligne/billetterie.html