Mardi 16 juin, les hauteurs de la Corniche Basque à Urrugne, 16h, rendez-vous avec Olivier
Béristain de Paramoteur 64 pour essayer un vol unique au monde avec un
paramoteur électrique.
Je m’étais déjà envolé avec un
paramoteur « normal » à essence mais cette fois c’est bien différent.
Oublié le chariot et tout l’attirail qui va avec, cette fois on va voler
« léger ». Enfin pas si léger que ça quand même car Olivier m’indique
que la machine électrique pèse tout de même 45 kg supportés uniquement par ses
épaules.
Pendant le temps de montage de
l’hélice, je profite du paysage : situé sur les hauteurs de la Corniche le panorama s’étale à l’infini : d’un côté l’océan à perte de vue et de
l’autre les montagnes et la Rhune. Magnifique ! Le temps est clair, aucun
nuage à l’horizon. Les conditions me semblent parfaites !
Olivier annonce que tout est prêt
et qu’il est temps que j’enfile ma tenue de vol. Une fois équipé, il me
prévient que ce sera plus « sportif » car avec un vol électrique il
faut courir pour pouvoir décoller. A peine le temps de m’expliquer la procédure
qu’il donne déjà un coup dans la voile qui se gonfle et c’est parti. Je fais à
peine 5 ou 6 enjambées et déjà je ne touche plus le sol. C’est absolument
irréel, comme s’il suffisait de courir et de décoller. Cela en est presque trop
facile !
L’envol est un peu mouvementé, on
part un peu à droite, un peu à gauche mais franchement rien d’inquiétant. On
grimpe jusqu’à 350 mètres d’altitude et le paysage sous mes pieds est
absolument splendide. On suit les falaises de la Corniche en direction de
Saint-Jean-de-Luz. L’océan a différentes couleurs de bleu et de vert et les
vagues donnent du relief au paysage. Devant moi rien ne bouche ma vue, je suis
réellement en train de voler et comme tout le matériel est dans mon dos cela
donne l’impression que je vole par mes propres moyens.
On survole ensuite le Fort de
Socoa et la baie de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure avant de revenir par Urrugne par
la campagne avec la Rhune et les montagnes basques en fond.
A un moment, il coupe le moteur
électrique. Il n’y a plus un bruit excepté le vent dans mes oreilles. La
sensation ressentie à cet instant est inexplicable : c’est à la fois
impressionnant et magique !
Le temps passe très vite et il
faut déjà retourner sur la base de décollage. J’appréhende un peu
l’atterrissage. Olivier me dit qu’il ne faut pas avoir d’appréhension à poser
les pieds et courir dès que l’on touche le sol… Ça me paraît pas compliqué et
au final ça ne l’est absolument pas et l’atterrissage se passe tout en douceur.
Je lui demande s’il n’est pas
lassé de voir toujours ces mêmes paysages. Il m’assure que non, c’est impossible
et j’avoue que je n’ai pas de mal à le croire !
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