jeudi 7 juin 2012

Pottoka



Pourriez-vous vous présenter ? 
Pyrénéen de racine, né à Pau, je me passionne très tôt pour la montagne, la peinture et la photographie. Ma carrière cheminote me conduit, entre autre, à Bayonne puis à Saint  Jean de Luz, où je m’imprègne des charmes du Pays Basque.
Celle-ci terminée, je m’installe définitivement à Urrugne.
Après une traversée des Pyrénées par le GR 10 sujet d’un premier livre partagé entre amis de randonnée, je décide d’exploiter le fond photographique de mes photos prises dans la montagne basque pour proposer aux éditions ELKAR un ouvrage bilingue, dédié au Pottock. Ils ont accepté de le publier dans la collection «  ondarea », patrimoine.

Présentez-nous votre ouvrage « Pottoka » ?
Un soir d’automne, à l’heure où l’«Aice Hegoa »s’apaise et achève de décoiffer les bruyères j’ai posé mon sac contre une roche millénaire, observé ces petits chevaux dans les « sasis » et  suivi leur errance, m’abandonnant à la rêverie. De retour de ce vagabondage j’ai décidé de faire partager cet instant magique en publiant un texte poétique et quelques uns de mes clichés
 Ainsi est né, ce soir là, le projet de ce livre.  

Pourquoi les pottok ?
Ce petit cheval anime notre montagne.
 Depuis des millénaires il est omniprésent sur les pentes qui vont de La Rhune à  l’Artzamendi et du Xoldocogania au Gorospil. Véritable cairn vivant sur les sentiers du Pays Basque il nous accompagne à chacune de nos randonnées.
C’est un des plus beaux fleurons de ce pays. Il enrichit son patrimoine.
J’ai voulu en témoigner.

Quelle est pour vous la plus belle photo ?
C’est celle qui touchera le plus le lecteur. Celle qui aura ravivé ses souvenirs et fait vibrer sa corde sensible.Pour moi celle appelée « Chevauchée » me tient à cœur car c’est la croisée des chemins entre le pottock et le petit chemin de fer de La Rhune. Une rencontre qui me parle, moi cheminot « fan » des deux. Mais, s’il fallait  n’en retenir qu’une, ce serait celle où jument  et poulain, serrés l’un contre l’autre en parfaite osmose, se lancent dans le brouillard  pour goûter  l’ivresse des grands espaces; …
 … simple apprentissage me direz- vous, peut-être, mais combien émouvant…
 …car ce galop lui  apprend  … la liberté …


Que dire de la traduction en basque ?
J’ai demandé à Panpi Olaïzola, accompagnateur en montagne féru de culture basque, de traduire les textes. Il a accepté bien que la tâche paraissait délicate en particulier pour le texte poétique. Loin de faire du mot à mot il s’est d’abord imprégné du texte afin de trouver les mots justes qui traduiraient le mieux  l’idée exprimée sans la dénaturer, tout en utilisant le vocabulaire basque pratiqué ici. Les bascophones saluent la performance. Faut dire que randonnant avec lui depuis de nombreuses années l’on partage cet amour particulier pour le Pays Basque dans sa diversité et pour le  pottok en particulier.
  pas besoin de longs discours pour se comprendre !

Où pouvons-nous nous procurer votre ouvrage ?
Librairie des éditions ELKAR place de l’Arsenal à Bayonne.
A l’Office de Tourisme d’Urrugne.
Dans toutes les librairies et autres points- presse en particulier chez M.Goñi à Espelette où une  séance de dédicace sera bientôt organisée.
Rencontre avec Claude Coste, qui vient de publier un ouvrage sur les pottok.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire