mardi 9 février 2016

EN FÉVRIER, ON FAIT QUOI?

Les vacances de février commencent cette semaine pour la zone B et comme il n'y pas que le ski et la neige, vous pourrez venir à Urrugne et trouver des activités à faire avec vos enfants.
Quelques idées :

Ateliers créatifs - O’TERRE FEU

L’atelier de Poterie et Céramique O’Terre Feu, propose pour les vacances de février, du 22 au 27 février, des stages tous niveaux et tous publics.
Enfant, Ado ou Adulte, au sein de petits groupes de 8 personnes maximum, Isabelle Le Baron s’adaptera à vos idées créatives et vous aidera à leur donner vie.
- 4 / 5 ans : forfait de 25 € pour 2x2h
- 6 / 7 ans et 8 /10 ans : forfait de 30 € pour 2 x 1h30
- Ados : forfait de 50 € pour 2 x 2h
- Découverte 1 arent/1 enfant : forfait de 30 € pour 1h30
- Adultes : forfait de 65 € pour 2x 2h

Renseignements directement auprès d’Isabelle Le Baron  au 06 16 93 22 65 
L'atelier se trouve au  5 rue Dongaitz Anaiak  64122 Urrugne

Visite des ateliers Paries à Socoa

Équipés d’une charlotte, d’une blouse et de sur chaussons, vous vous dirigerez dans l’antre du temple gourmand : le laboratoire.

Vous traverserez les ateliers, circulerez entre les différentes machines, les ouvriers,  alléchés par les parfums de cuisson des différentes gourmandises en préparation.
Des différentes étapes techniques de sa confection jusqu’à sa cuisson, vous verrez que le métier de chocolatier demande rigueur et précision.

Le Kanouga, nom à la consonance russe, est la plus ancienne spécialité de la maison (1890). Ce savoureux caramel est le résultat d’un savant mélange de sucre, beurre et crème, aromatisé à différents parfums.
Bonbon au chocolat, Touron, Marzapan, ou encore Mouchou, spécialité plus récente, fendue d’un coup de couteau qui lui donne cet aspect de bouche et qui est déclinée sous plusieurs parfums depuis une dizaine d’année.

Vient enfin le meilleur moment, celui de la dégustation. Alors à vos papilles, partez !

A l'issue de la visite, la boutique sur place vous permettra d'emporter un souvenir gourmand de votre visite au Pays Basque.

Durée visite : 30 minutes
Les ateliers sont ouverts le matin (pendant la production) du mardi au samedi de 9h30 à 11h00 (dernier départ) 
Réservation conseillée au 05 59 22 06 00 


Tarifs des visites, dégustation comprise:
- 5,00 € / adulte 
- 3,00 € / enfant < 14 ans 

- Gratuit / enfant < 4 ans



+ d'infos : www.paries.fr

Des ateliers créatifs chez Martxuka

  • Cours de couture 


Des séances qui se déroulent toute l'année pour apprendre à manier une machine à coudre et créer ses propres vêtements. 
Les vacances de février sont le moment idéal pour débuter votre apprentissage surtout que la première séance est offerte. 

Date et horaires des cours pendant les vacances:
- Mardi 16 février de 19h à 20h30
- Mercredi 17 février de 19h15 à 20h45
- Mardi 23 février de 18h à 19h30
6 personnes maximum
Ouvert à tous

Apportez votre machine à coudre si vous en avez une.
Première séance offerte puis 20 euros la séance (tarifs dégressifs si l'on prend un forfait de plusieurs séances)


  • Atelier de décoration de biscuits sablés - Mercredi 17 février à 15h00

Venez apprendre à décorer de délicieux sablés. Apprenez a faire un glaçage royal, à l'étaler sur un gâteau et surtout, à créer de jolis dessins dessus.
Durée : 1h
Tarif : 10 euros
Matériel fourni
6 personnes maximum
Ouvert à tous 



  • Atelier de décoration de cupcakes - Jeudi 18 février à 15h00

Venez apprendre à décorer des gâteaux, faire un glaçage et modeler la pâte à sucre pour faire de superbes gâteaux personnalisés.
Durée 1h
Tarif : 10 euros
Matériel fourni
6 personnes maximum

Ouvert à tous


  • Création de marque pages - Samedi 20 février à 15h00 

Venez apprendre à créer de superbes marques pages. Atelier pour adulte ou enfants.
Tarif : 10 euros
Matériel fourni
6 personnes maximum
Ouvert à tous 







  • Ecriture de mots en fil de fer et fil acrylique - Dimanche 21 février à 15h00


Venez créer une décoration originale et colorée avec le mot de votre choix. 
Atelier pour adulte ou enfants.
Tarif : 10 euros
Matériel fourni
6 personnes maximum
Ouvert à tous 

  • Atelier de décoration de cupcakes - Mardi 23 février à 15h00


Venez apprendre à décorer des gâteaux, faire un glaçage et modeler la pâte à sucre pour faire de superbes gâteaux personnalisés.
Durée : 1h
Tarif : 10 euros
Matériel fourni
6 personnes maximum - Ouvert à tous

  • Atelier "transfert d'image" - Mercredi 24 février à 15h00 

Venez apprendre à transférer vos photos sur toute surface lisse : bois, métal, etc.
Pour cet atelier, il est nécessaire de nous envoyer la photo de votre choix et d'apporter un support lisse d'environ 15 cm / 15 cm
Tarif : 10 euros
6 personnes maximum
Ouvert à tous






  • Atelier gratuit spécial en langue basque - Jeudi 25 février à 17h 

Créations en pâte polymère.
8 enfants maximum
Ouvert à tous

  • Atelier de décoration de biscuits sablés - Vendredi 26 février à 15h00 


Venez apprendre à décorer de délicieux sablés. Apprenez a faire un glaçage royal, à l'étaler sur un gâteau et surtout, à créer de jolis dessins dessus.
Durée : 1h
Tarif : 10 euros
Matériel fourni
6 personnes maximum
Ouvert à tous


  • Atelier modelage animé par la créatrice Audrey Bourdon - Samedi 27 février à 15h00

Venez apprendre à créer une maison en terre cuite qui pourra vous servir de photophore, vase ou de décoration.
Tarif : 10 euros
Matériel fourni
6 enfants maximum
Ouvert à tous

  • Atelier Mandala animé par la créatrice Audrey Bourdon - Dimanche 28 février à 15h00

Venez apprendre à créer ces jolies images colorées décoratives.
Tarif : 10 euros
Matériel fourni
6 enfants maximum
Ouvert à tous










Infos et inscriptions : 
06 44 27 76 20 - www.martxuka.com

jeudi 5 novembre 2015

UN NOUVEAU PATRON A L'AUBERGE CHEZ MAÏTE

Faisons connaissance avec Stéphane LEPREVOST, nouveau propriétaire de l’Auberge Chez Maïté

Son parcours :

Normand d’origine, mais habitant au Pays Basque depuis 5 ans, ce papa de 4 garçons, dont 2 travaillent dans le tourisme et l’hôtellerie, a  passé 28 ans à travailler dans la grande distribution en tant que responsable du secteur non alimentaire. On peut dire qu’il n’était pas prédestiné à reprendre une auberge avec restaurant mais il peut enfin réaliser son rêve d’enfant : posséder sa propre « affaire » et par conséquent être son propre patron.
Dès la première visite de l’établissement, il a succombé aux charmes de l’Auberge Chez Maïté. Il n’a pas su résister au cadre, à l’atmosphère du lieu installé au cœur du village : « une petite structure proche des gens » comme il aime à le dire.

Un souffle nouveau :

En cuisine, il a souhaité avant toute chose le retour d’une femme aux fourneaux car il fallait une femme à la tête de la cuisine d’une auberge qui s’appelle Chez Maïté. Par contre, son nom n’est pas Maïté mais Carmen et ce n’est pas une novice puisqu’elle a déjà œuvrée dans les cuisines du Kaïku à Saint-Jean-de-Luz et du Trinquet à Bayonne. Elle cuisine uniquement des produits frais et de saisons pour réaliser des plats à la fois gourmets et traditionnels.

Le restaurant et l’espace bar ont été totalement relookés dans un esprit chic et contemporain qui donne une ambiance plus cosy et lounge.

Au niveau de l’hôtel et des 7 chambres, peu de modifications. Simplement l’ajout d’accessoires et de décoration.

En pratique :

Le restaurant est actuellement ouvert du mardi au dimanche, tous les midis et les vendredis et samedis soirs. Jour de fermeture le lundi.
Le midi il est possible de déjeuner avec une formule entrée, plat, dessert à 15€ ou entrée, plat ou plat, dessert à 12,50€.
L’hôtel accueille les clients toute la semaine avec un service de restauration midi et soir sur place.
 
Ce que les premiers clients en disent :

Les premiers retours sont très positifs notamment au niveau de la qualité des plats et de l’accueil. Le bouche à oreille fonctionne bien et les clients satisfaits envoient de nouveaux clients. Les gambas de Maïté, le Ttoro maison et le pain perdu sont soit-disant à « tomber par terre ».








mardi 13 octobre 2015

UNE NOUVELLE RANDONNÉE SUR LES TRACES DE L'HISTOIRE...

L’association Jakintza, composée essentiellement d’historiens du Pays Basque, avait retrouvé sur le cadastre napoléonien et sur une carte d’Etat-Major datant de 1820-1850 un ancien chemin qui démarrait du bas du col d’Ibardin en direction du lac de Xoldokogaina jusqu’à un plateau appelé : le domaine de Sansou.
Après de nombreuses recherches, il s'avère que Sansou était un nom de famille de St jean de Luz et de Ciboure au XVIIème siècle et un autre chemin de Sansou existe à St Jean de Luz
Ce chemin était à l’origine un chemin d’estive permettant aux bergers de conduire les brebis dans les pâturages situés à Ibardin.
Le départ du chemin est situé à côté du lieu-dit « de la chaîne » : départ de balade bien connu à Urrugne pour grimper jusqu’au lac de Xoldokogaina. Ce chemin, qui date de 1928, avait été ouvert lors de la construction du barrage. Ainsi, le chemin de Sanson serait bien plus ancien puisque les premières indications de ce sentier apparaissent sur les cartes du début du XIXème siècle.

A l’initiative de l’association, Jakintza, les agents de la municipalité et de la société Adeli ont entrepris le difficile travail de déboucher et de nettoyer cet ancien parcours afin de le rendre à nouveau accessible et praticable.

Accompagnés de Madame Hacala, élue à la Mairie d’Urrugne et membre de Jakintza, nous avons pu parcourir cet ancien chemin chargé d’histoires et de vestiges.

Récit d’une randonnée sur les chemins de l’histoire…

Départ 9h30. On gare la voiture sur le chemin de Ganixgaztebaita.  Déjà beaucoup de voitures sont garées, il faut dire que nous sommes en plein dans la saison des champignons.

Notre guide nous mène sur un chemin qui se situe quelques mètres avant le départ « de la chaîne » qui soit dit en passant n’a plus de chaîne mais correspond plutôt à un très beau passage canadien tout en bois.

La première partie de la randonnée grimpe à pente douce sur des sentiers herbeux et parfois boueux au milieu de la végétation. Cela dit, très rapidement la végétation s’ouvre et nous fait déjà découvrir le panorama sur le littoral basque avec en premier plan le village d’Urrugne. L’expression « entre mer et montagne » prend ici tout son sens.

Madame Hacala, nous arrête une première fois près des ruines d’une ancienne bergerie dont on peut bien deviner les contours. Elle nous explique que cette bergerie était en fait une concession accordée par la municipalité pour la construction et l’utilisation d’une borde privée mais sur un sol communal.  Le calme ambiant de la montagne est perturbé par les cloches des pottok.

Ruines de la première bergerie
La balade continue en passant à proximité d’une zone humide, très importante, pour l’écosystème montagnard, jusqu’au fameux plateau de Sansou.
Arrivée à ce niveau, Madame Hacala nous conduit vers cinq petits arbres qui poussent rapprochés les uns des autres et qui abritent à leurs pieds un tumulus dolmen. Certainement un des plus remarquable de la commune. Pour ceux qui ne savent pas ce à quoi cela correspond (et j’en fais partie), un tumulus dolmen est constitué de plusieurs pierres disposées d’une certaine manière lors d’un rite d’inhumation qui avait lieu entre 4000 et 2000 avant JC. Il est possible de bien apercevoir le creux dans lequel les corps étaient déposés et toutes les pierres autour pour le recouvrir.

A cet endroit le point de vue est magnifique, nous sommes sur les premières montagnes du Pays Basque à seulement 260 m d’altitude ce qui donne une impression de proximité directe avec l’océan et une visibilité parfaite sur tout le littoral.

Dolmen Tumulus
De là, la balade continue vers d'autres monuments protohistoriques (dolmens et cromlechs), deux autres anciennes bergeries en ruine situées sur le plateau avant de prendre la piste qui redescend vers notre point de départ.

Quelques minutes avant notre arrivée, nous croisons sur le chemin une pierre monolithe qui était peut-être utilisée comme table des faceries : depuis des temps immémoriaux les bergers de part et d'autre de la frontière se réunissaient pour se mettre d'accord sur les usages des pâturages.

12h le parking réapparaît et nous retrouvons notre voiture.


Avant de repartir, Madame Hacala nous indique que des panneaux seront prochainement installés au départ de plusieurs sentiers de randonnées dont celui-ci dans les mois à venir pour indiquer aux randonneurs les chemins à emprunter et les règles de bons comportements à respecter. La municipalité travaille également sur un possible balisage et l’installation de panneaux explicatifs au niveau des lieux historiques.

mercredi 23 septembre 2015

DIMANCHE VOUS IREZ A LA CORNICHE OU A IBARDIN ?

Vous aurez le choix ce dimanche entre la Fête de la Corniche ou une sortie au col d’Ibardin…


La Fête de la Corniche

Voilà plusieurs années que cette fête est devenue un rendez-vous incontournable du mois de septembre réunissant à chaque édition environ 30 000 personnes.

Il faut dire que l’événement est exceptionnel puisque pendant toute la journée de dimanche la route de la Corniche Basque est totalement piétonne. Vous pouvez venir vous balader en toute sécurité sur les hauteurs des falaises (attention tout de même car il n’y a pas de rambardes) et profiter des nombreuses animations mises en place par le Conseil Général des Pyrénées Atlantiques. Cette journée a pour fil rouge la protection de l’environnement et permet aux travers d’ateliers ludiques d’en apprendre davantage sur cet espace naturel unique sur la Côte Basque.

Pour le côté pratique de la journée, notre petit conseil est de stationner en venant de Socoa le long de la départementale 913 à partir du rond-point de Pariès. Cette portion de route d’environ 1 km est transformée en parking sur les deux côtés de la route. En venant d’Hendaye, il vaut mieux  garer votre voiture au parking de la station d’épuration et le long de la route.

N’oubliez pas votre pique-nique, une bouteille d’eau et de bonnes chaussures de marche.

En plus, comme chaque année le soleil sera au rendez-vous.


Ibardin 

Vous préférez la montagne que le bord de mer ? Venez donc passer un moment au col d’Ibardin.
Dimanche 27 septembre, les ventas du col d ‘Ibardin offre plusieurs animations gratuites destinées à toute la famille. 
Peut-être l’occasion de venir marcher jusqu’au lac de Xoldokogaina (voir la fiche rando) et de manger un casse-croûte dans les nombreuses ventas du col.
Les enfants pourront s’amuser dans les jeux gonflables aux rythmes de de la Txaranga et assister aux défis de force basque…


Toutes les animations de la Corniche ou d’Ibardin sont gratuites.


+ d’infos et programme: www.urrugne.com

mardi 7 juillet 2015

LE PARC OIHANA : 3 PARCS EN 1...

Le nouveau rendez-vous des familles et des sensations.
Le parc Oihana renouvelle ses ateliers et propose des activités à faire en famille à partir de 3 ans.




  • Le Ttiki-parc : le parc des tout petits

Pour divertir et occuper les enfants à partir de 3 ans. 


Cet espace dédié aux enfants est LA nouveauté 2015 du parc Oihana et répond aux besoins de faire des activités en famille : les enfants avec les parents. 

Le concept est que maintenant les parents ne sont plus spectateurs à attendre les enfants le temps de leur activité mais maintenant ils y prennent part et participent aux activités avec leurs enfants. 

Toute la famille peut suivre un parcours composé de plusieurs ateliers entre 50 cm et 1 m de hauteur en toute sécurité : grand filet de 85 m de long, filet népalais, voies d’escalade dans les arbres, parcours d’équilibre dans les arbres… 

Pas de parcours obligatoire non plus : il est possible de faire et refaire tous les ateliers.

Le tarif est spécialement adapté à cette activité et aux familles avec un prix unique à 15 € par enfant avec un accompagnant offert soit 7,50 € par personne.
  • Le Parcours Famille avec ados
Les plus grands ne seront pas en reste puisque le parc Oihana propose aussi un parc plus adapté aux 6 – 12 ans. Même principe que pour le Ttiki-Parc, les adultes peuvent participer à l’activité avec leurs enfants… 2 à 3 heures d’activités d’accrobranche pure dans les arbres avec une hauteur entre 1 m et 6 m

Le parc Oihana a rajouté et modifié l’habituel parcours et propose des nouveaux ateliers et obstacles.
  • Le Parcours adultes : sensations au plus haut niveau
Le traditionnel parc qui a fait la réputation du parc Oihana est toujours d’actualité et
renouvelle ses ateliers pour 2015. Accessible à partir de 12 ans ou 1 m 75 les bras levés, il est le lieu idéal pour passer un moment entre amis…

Sensations garanties avec des passages dans les arbres jusqu’à 22 m de hauteur, des tyroliennes de 150 m et un saut dans le vide vertigineux à la tarzan… 

4 niveaux d’intensité et de difficulté (bleu, rouge, noir et super noir) avec des hauteurs et des difficultés croissantes qui permettent à chacun de trouver son équilibre et d’aller au bout de ses limites.

Ici aussi nouveaux ateliers et obstacles avec un élargissement de la gamme.

Pour toujours plus de sécurité, le parc Oihana propose une nouveauté : le mousqueton 100% sécurisé. Avec ces mousquetons nouvelle génération, il est impossible de se décrocher puisque vous ne pouvez décrocher votre mousqueton qu’à la seule condition que l’autre soit fixé à la ligne de vie. 

Et toujours : 

- les nocturnes où comment voir l’accrobranche d’une manière différente : fini l’appréhension par rapport au vertige puisque dans la nuit, vous ne voyez pas le sol… 
En juillet et août à 20h30 les mardis et jeudis…

- Le paintball avec un parcours pour les « jeunes » de 7 à 12 ans qui utilisent du matériel à ressort alors que les plus grands pourront « se faire la guerre » avec des pistolets à air comprimé.

La dernière nouveauté est qu’à partir de cette année votre parc Oihana sera ouvert à l’année !!! De Pâques à Toussaint avec des jours et des horaires d’ouverture fixes et le reste de l’année sur réservation.






EN MODE TEST DU PARAMOTEUR ELECTRIQUE

Mardi 16 juin, les hauteurs de la Corniche Basque à Urrugne, 16h, rendez-vous avec Olivier Béristain de Paramoteur 64 pour essayer un vol unique au monde avec un paramoteur électrique.


Je m’étais déjà envolé avec un paramoteur « normal » à essence mais cette fois c’est bien différent. Oublié le chariot et tout l’attirail qui va avec, cette fois on va voler « léger ». Enfin pas si léger que ça quand même car Olivier m’indique que la machine électrique pèse tout de même 45 kg supportés uniquement par ses épaules.

Pendant le temps de montage de l’hélice, je profite du paysage : situé sur les hauteurs de la Corniche le panorama s’étale à l’infini : d’un côté l’océan à perte de vue et de l’autre les montagnes et la Rhune. Magnifique ! Le temps est clair, aucun nuage à l’horizon. Les conditions me semblent parfaites !

Olivier annonce que tout est prêt et qu’il est temps que j’enfile ma tenue de vol. Une fois équipé, il me prévient que ce sera plus « sportif » car avec un vol électrique il faut courir pour pouvoir décoller. A peine le temps de m’expliquer la procédure qu’il donne déjà un coup dans la voile qui se gonfle et c’est parti. Je fais à peine 5 ou 6 enjambées et déjà je ne touche plus le sol. C’est absolument irréel, comme s’il suffisait de courir et de décoller. Cela en est presque trop facile !

L’envol est un peu mouvementé, on part un peu à droite, un peu à gauche mais franchement rien d’inquiétant. On grimpe jusqu’à 350 mètres d’altitude et le paysage sous mes pieds est absolument splendide. On suit les falaises de la Corniche en direction de Saint-Jean-de-Luz. L’océan a différentes couleurs de bleu et de vert et les vagues donnent du relief au paysage. Devant moi rien ne bouche ma vue, je suis réellement en train de voler et comme tout le matériel est dans mon dos cela donne l’impression que je vole par mes propres moyens.
On survole ensuite le Fort de Socoa et la baie de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure avant de revenir par Urrugne par la campagne avec la Rhune et les montagnes basques en fond.

A un moment, il coupe le moteur électrique. Il n’y a plus un bruit excepté le vent dans mes oreilles. La sensation ressentie à cet instant est inexplicable : c’est à la fois impressionnant et magique !

Le temps passe très vite et il faut déjà retourner sur la base de décollage. J’appréhende un peu l’atterrissage. Olivier me dit qu’il ne faut pas avoir d’appréhension à poser les pieds et courir dès que l’on touche le sol… Ça me paraît pas compliqué et au final ça ne l’est absolument pas et l’atterrissage se passe tout en douceur.

Je lui demande s’il n’est pas lassé de voir toujours ces mêmes paysages. Il m’assure que non, c’est impossible et j’avoue que je n’ai pas de mal à le croire !










mardi 9 juin 2015

Randonnée Montagne & Fromage à Urrugne tout l'été !

Ayant déjà fait l’objet d’un article sur ce Blog pour annoncer l’arrivée du « Fromage nouveau », c’est une autre thématique qui nous amène aujourd’hui à la Ferme Zozaya. C’est à des randonneurs que Pantxika ouvre la porte de sa maison, car c’est bien chez elle qu’elle vous recevra.


En effet, chaque mardi, à partir du 30 juin, dans le cadre des randonnées accompagnées mises en place par Terre & Côte Basques d’Avril à Septembre, Pantxika ou Xabi accueillera l’un des guides de montagne et ses marcheurs.

Au départ de la ferme, la randonnée débute par une marche menant à un belvédère qui domine la côte basque (panorama bien mérité après 150 m de dénivelé environ.) Les marcheurs redescendent ensuite vers la ferme, d’architecture traditionnelle basque qui s’incruste parfaitement dans le paysage.

Pour clôturer la matinée, Pantxika ou Xabi nous guide vers la bergerie de cette petite exploitation familiale.

Petite exploitation, car c’est un troupeau de 180 brebis, des Manex à têtes rousses qui vivent au pied de la montagne. 

Voici comment elles sont élevées : 
Elles sortent tous les jours, été comme hiver. Pour leur confort, elles sont tondues en début d’été. Leur alimentation est principalement constituée de foin, de regain (deuxième coupe) et de céréales concentrées (maïs, orge). Afin de permettre leur identification, chacune d’entre elle porte une jolie boucle d’oreille jaune (avec le N° d’élevage….)

Chaque année, il faut choisir les agnelles pour le renouvellement du troupeau. La sélection se fait souvent en fonction de la mère, si la mère est une bonne laitière, alors, elle a ses chances d’intégrer le troupeau. En revanche, pour les mâles, l’avenir est plus noir ; car c’est l’abattoir qui les attend. Lorsqu’ils auront atteint les 11kg, ils finiront en côtelettes dans nos assiettes. C’est une viande très appréciée car ce sont des « agneaux de lait » (nourris uniquement avec le lait de la mère) ce qui rend leur chaire très tendre.

Pour permettre la fabrication du fromage, la tomme sèche de brebis, la traite a lieu deux fois par jour, de Novembre à début Juillet et à heure fixe car les brebis apprécient la ponctualité et le retard les perturbe. La production de lait est d’1L par jour et par brebis en moyenne. (Sachant qu’il faut 5L de lait pour fabriquer un fromage). Le fromage, fabriqué tous les deux jours, subit plusieurs étapes de transformation avant l’affinage en chambre froide sur des planches de hêtre.


Le métier d’éleveur est un métier qui a certes évolué notamment grâce à la mécanisation mais qui reste rude. La ferme s’est équipée il y a 5-6 ans de machines pour la traite, auparavant, elle était faite manuellement. « Physiquement, c’est moins éprouvant et on y gagne en temps » nous dit Xabi (45 minutes de moins par traite) mais il faut tout de même passer 1h30 chaque matin et chaque soir auprès des brebis ce qui demande une présence constante et il est difficile de s’absenter plus de 3 jours de la ferme. 

La visite s’achève par une dégustation accompagnée de confiture de cerises car c’est comme ça que l’on mange le fromage, ici, au Pays Basque.

Vente directe à la ferme : à partir du rondpoint de l’entreprise Signature : suivre les panneaux « ARDI GASNA » puis continuer jusqu’au bout du chemin Gazteluberri. 
Ou tous les mercredis matins sur le Marché du Bourg d’Urrugne.